Conte
Les traits propres au genre
Tout ce qu’il faut préalablement savoir sur le conte avant d’entreprendre son analyse.
Comme la plupart d’entre nous, votre enfance a sans doute été peuplée de fées, d’elfes et de dragons. Peut-être même avez-vous cherché, sous votre lit, les fantômes qui vous étaient racontés dans le but, conscient ou non, de favoriser votre adaptation au monde et d’entretenir le plaisir de la découverte. Le conte merveilleux se veut en effet un réservoir incomparable d’images fantasmatiques qui permettent à l’enfant de se libérer de ses pulsions.
Vous vous demandez peut-être ce qui distingue le conte du mythe ou de la légende. En cliquant sur mythe, vous accéderez à un site qui vous propose des définitions claires et concises.
Vous aurez compris, bien sûr, que les contes que nous abordons dans le cadre de ce cours se distinguent des contes de fées traditionnels, par leur contenu aussi bien que par leur forme. Les contes de Beaugrand, tout comme ceux de Maupassant, en France, appartiennent en effet à un genre qu’il convient de nommer « conte » fantastique.
Encore faut-il distinguer les contes français des contes québécois dans la mesure où Beaugrand puise ses sources beaucoup plus directement dans la légende populaire orale – sauf dans les cas de Macloune et du Père Louison que nous avons déjà d’ailleurs qualifiés de « portraits ».
Je vous invite à vous familiariser avec les particularités du genre en cliquant, tour à tour, sur les rubriques suivantes :
